Arrivée précoce des méligèthes

 - Illustration Arrivée précoce des méligèthes
Dégâts de méligèthes sur un bouton de fleur de colza.

Les méligèthes se sont réveillés tôt cette année à la faveur des conditions climatiques printanières de la dernière décade de février (T°> 15 °C). Les colzas sont donc à surveiller car les populations peuvent être parfois déjà importantes même sur des petits boutons (2 à 3 mm) particulièrement sensibles aux dégâts. Au vu des conditions climatiques, les colzas se sont fortement développés, variant du stade C2 (entre-nœuds visibles) à E (boutons séparés). « Les piégeages sont fréquents, avec des méligèthes présents dans 20 des 26 parcelles observées, avec en moyenne deux individus par plante », rappelait le Bulletin de santé du végétal (BSV) début mars.

Les niveaux de population restent moyens pour le moment, rassure le BSV. Aucune parcelle n’a atteint le seuil indicatif de risque. « Dans les parcelles où une variété précoce à la floraison a été semée avec la variété d’intérêt, les méligèthes sont plus fréquents sur cette variété ». Et même si le retour d’un temps agité avec de fréquentes précipitations et du vent depuis une semaine n’est pas favorable à de nouveaux déplacements importants de méligèthes, la vigilance est de rigueur. Cette surveillance du colza vis-à-vis des méligèthes commence au stade D1 et se poursuit jusqu’à F1.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article