Favoriser l’installation et limiter l’artificialisation des terres

De gauche à droite : Stéphane Galais ; Mickaël Romé ; Charlotte Kerglonou-Mellier ; Éric Duverger ; Sébastien Vétil - Illustration Favoriser l’installation et limiter l’artificialisation des terres
De gauche à droite : Stéphane Galais ; Mickaël Romé ; Charlotte Kerglonou-Mellier ; Éric Duverger ; Sébastien Vétil

Lors de son assemblée générale, la Confédération paysanne a rappelé qu’il fallait rester vigilant sur l’artificialisation des terres agricoles. Elle a aussi tiré la sonnette d’alarme sur le renouvellement des générations. « En Ille-et-Vilaine, ce sont entre 600 et 700 ha de terres que nous perdons tous les ans à cause de l’artificialisation. Ces terres sont destinées à créer des zones industrielles, commerciales, des routes, la ligne TGV ou encore des lotissements. C’est une perte énorme, en estimant qu’une surface de 50 ha permet d’installer un agriculteur, c’est un potentiel de 12 installations qui ne se concrétisent pas chaque année », lance Éric Duverger, secrétaire général de la Confédération paysanne 35 lors de l’assemblée générale du syndicat, le 12 mars à Chauvigné. Les membres du syndicat ont rappelé qu’ils étaient à l’initiative de la mobilisation contre le projet de parc d’attractions Avalonys. Ce dernier a réuni tous les syndicats agricoles pour faire échouer le grignotage de 80 ha de terres agricoles, exploitées par 9 agriculteurs, destinées à la création du parc d’attractions. « Néanmoins, nous restons vigilants, Avalonys ne doit pas se faire sur du foncier agricole, ni à Guipry-Messac, ni ailleurs », rappelle Éric Duverger. Un dispositif pour faciliter l’installation L’installation est un autre sujet qui préoccupe les adhérents de la Confédération paysanne. « Les agriculteurs seront bientôt en voie de disparition. En Bretagne, 1 000 agriculteurs arrêtent chaque année. Dans notre département, on dénombre en moyenne 250 arrêts d’activité pour environ 130 installations. Depuis 2 ans, on est très proche de 4 départs pour une installation », constate Stéphane Galais, membre du bureau. Afin d’encourager et de faciliter l’installation de jeunes agriculteurs, le syndicat a créé une coopérative d’installation agricole paysanne (Ciap 35). « Certains porteurs de projet ne trouvent pas toutes les réponses à leurs interrogations lorsqu’ils se présentent…

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