L’efficacité des différents outils de désherbage de fin d’hiver dépend du stade de la culture et de celui des adventices. C’est ce qui ressort de la démonstration de mardi dernier à Baud. Les cultures d’hiver sont difficiles à désherber mécaniquement car les conditions ne sont pas toujours optimales. En fin d’hiver, des passages de houe rotative ou de herse étrille sont réalisés en dernier recours car c’est souvent le travail du sol en amont qui permet de maîtriser les adventices : déchaumage et semis plus tardif. Claude Le Priol, éleveur laitier à Baud, a semé différents mélanges céréaliers, derrière un maïs précédé d’une prairie. Sur deux hectares, il teste un mélange de lupin d’hiver – blé, semé précocement le 24 octobre après labour (90 kg/ha de lupin et 100 kg/ha de blé). Mardi dernier, deux outils ont été utilisés pour désherber la culture. À ce stade avancé, la herse étrille s’est révélée efficace. Elle nécessite plus de réglages que la houe rotative mais son agressivité supérieure (fonction de la vitesse d’avancée et de l’inclinaison des dents) réalise un meilleur travail. Les racines du blé et de lupin n’ont pas souffert du passage. La houe casse la croûte mais n’est pas assez agressive à ce stade. À proximité, dans la même parcelle, le mélange pois-blé sur 3 hectares, semé le même jour, semblait déjà trop avancé pour intervenir avec ces outils. Lupin jaune Dans une autre parcelle, l’éleveur a semé différents mélanges le 21 novembre, après labour (50 kg lupin jaune – 100 kg d’orge hiver ; 100 kg de blé – 100 kg de pois ; 130 kg de triticale – 70 kg de féverole). À ce stade de culture, moins avancé, la houe rotative semble au moins aussi efficace que la herse étrille. Deux hectares de seigle ont également été semés (200…
Herses et houes au secours du méteil