Installation : Relancer les dossiers qui bloquent

Les locaux de la Cuma du Frout de Taulé ont accueilli les représentants et les élus du territoire. - Illustration Installation : Relancer les dossiers qui bloquent
Les locaux de la Cuma du Frout de Taulé ont accueilli les représentants et les élus du territoire.

Face à des dossiers d’installation qui peinent à aboutir, une réunion a été organisée à la Cuma du Frout de Taulé pour faire part de la situation aux élus du territoire et pour proposer des solutions. « Il n’y a pas que les projets d’élevages comme celui de poules pondeuses de Carantec à être impactés par les recours de particuliers », déplore Benoît Le Rolland, Jeune Agriculteur du canton de Taulé, et venu défendre les jeunes porteurs de projets confrontés à ces blocages dans leur projet d’installation. Les JA et la Chambre d’agriculture ont convié les élus du territoire et des représentants syndicaux pour leur faire part de la situation, en s’appuyant sur des cas concrets qui, pour le Finistérien, cachent une multitude de dossiers gelés sur le département, et même au niveau régional ou national. « Des projets très hétérogènes sont bloqués, comme celui de production biologique ovine et bovine de Plobannalec ». Un projet de construction de bâtiment ne voit pas le jour, les conditions d’élevage s’érodent selon le producteur, à tel point que la mortalité des agneaux grimpe à 20 %. Le modèle familial mis à mal Une des autres conséquences de ces projets qui ne pourraient aboutir, celui de voir partir ces terres agricoles uniquement pour l’agrandissement d’autres structures déjà existantes. « Les jeunes n’ont pas les reins assez solides pour supporter ces dépenses supplémentaires ou ces retards dans les projets. En cas de renoncement, le foncier pourrait partir pour faire grossir d’autres exploitations, sans installer des jeunes ». Ce qui dérange aussi Benoît Le Rolland, c’est le fait de dénigrer les efforts enclenchés par les agriculteurs. « On demande à l’agriculture d’évoluer, et quand on se met à le faire, on nous torpille », s’agace-t-il. Les projets mis à mal concernent aussi du maraîchage biologique…

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