Le concours de la race normande du festival Agrideiz se tiendra le samedi 23 mars, à Quimper, avec 27 animaux inscrits pour sept éleveurs. Rencontre avec l’un des participants. Le troupeau de Normandes conduit par Michel Le Garrec, producteur de lait de Quimperlé, a fortement évolué depuis la création de la ferme familiale, dans les années 50. À cette époque, « les Normandes n’avaient pas de bonnes mamelles, il n’y avait que les Prim’Holstein qui comptaient. Aujourd’hui, cela n’a plus rien voir ». Installé en 1990, le Finistérien n’a eu de cesse d’améliorer les critères morphologiques, même si « c’est difficile de concilier morphologie et lait ». Pour autant, la doyenne des vaches du troupeau, à sa 9e lactation, a produit plus de 10 000 litres de lait certaines campagnes. Les 65 animaux produisent 420 000 litres de lait, à 45 de TB et 36,2 de TP. « J’aime les vaches à fort gabarit, car la Normande est une race mixte ». Les réformes sont vendues en label CQBB (Charte qualité Bigard bovin), du fait de la proximité de l’abattoir de Quimperlé. Pour atteindre une taille plus imposante, l’éleveur a utilisé des taureaux comme Joachim ou Rivage, « phénoménal en morphologie, et qui a apporté beaucoup ». Si la note globale du troupeau atteint les 82,1 points, deux laitières sont à plus de 90 points, sept sont pointés entre 85 et 89, et 22 ont des notes entre 80 et 84. Toujours aux concours Depuis 1978, date à laquelle le père de Michel Le Garrec a démarré les concours, rares sont les années où les femelles de l’élevage n’ont pas concouru au festival de Quimper, puis à la nouvelle dénomination Agrideiz. Cette année, quatre vaches iront fouler le ring de l’édition quimpéroise. Gagneuse, déjà élue meilleure bouchère l’année dernière, Mascotte…
« J’aime les Normandes à fort gabarit »