« La consommation de viande bovine en restauration hors domicile ne cesse d’augmenter. Dans ce secteur en croissance, la part des viandes importées demeure aux alentours de 70 % et l’achat au plus bas prix prédomine », regrettent les producteurs de la FDSEA et des JA qui sont allés rencontrer des responsables de restaurants à Cesson-Sévigné vendredi 22 février. L’action avait été lancée par la FNB (Fédération nationale bovine) visant « la restauration hors domicile et plus particulièrement les enseignes avec qui les échanges sont plus compliqués : Buffalo Grill et Courtepaille. » En Ille-et-Vilaine, une petite délégation d’agriculteurs est allée chercher des renseignements sur l’origine des viandes et les prix d’achat dans les restaurants de ces deux enseignes à Cesson-Sévigné. « Nous avons eu peu de réponses mais cela a permis de faire bouger les lignes au niveau national puisque des rencontres ont été prévues », ont synthétisé les producteurs. Selon les données de l’Institut de l’élevage, la consommation de viande bovine en 2018 s’est située en hausse de +2 % par rapport à l’année 2017, mais elle se fait davantage en dehors du domicile. Moins d’achats sont réalisés par les ménages. En parallèle, les importations de viande bovine en France augmentent en 2018, de + 3 % par rapport à 2017. Ces produits vont prioritairement vers le secteur de la restauration hors domicile (RHD). « Cette action prend également tout son sens, au vu de la loi issue des États généraux de l’alimentation votée le 30 octobre 2018 qui indique en particulier l’interdiction de distribuer des denrées produites sous des conditions différentes de celles autorisées par l’UE (article 44) », soulignent les responsables….

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