La formation pour acquérir de bonnes bases en mécanique

Un module « travail des métaux et soudure » est au programme de la formation. - Illustration La formation pour acquérir de bonnes bases en mécanique
Un module « travail des métaux et soudure » est au programme de la formation.
Le Brevet Technique des Métiers dispensé à La Bouexière (35) permet d’acquérir des bases très sérieuses de mécanique. Les propositions de travail ne manquent pas dès la fin du cursus voire même en cours d’année.

[caption id= »attachment_39586″ align= »alignright » width= »149″]Éric bordeau, Formateur Éric bordeau, Formateur[/caption]

« Le centre de formation de la Chambre d’agriculture Agr’Équip basé à La Bouexière (35) est le seul en France à proposer le BTM en formation continue et en contrat de professionnalisation », indique Éric Bordeau, formateur et référent groupe BTM mécanicien agricole au centre Agr’Équip. Le BTM est un Brevet Technique des Métiers, c’est un diplôme de la Chambre des métiers et de l’artisanat de niveau IV qui équivaut à un bac pro. « Depuis cette année, nous proposons le BTM en contrat de professionnalisation. C’est une demande des professionnels (concessions, garages agricoles) qui sont en recherche de mécaniciens agricoles. » C’est une formation mécanique qui permet aux stagiaires de maîtriser les technologies du moteur diesel, des systèmes électriques, hydrauliques et des transmissions mécaniques. Un gros travail est effectué sur le diagnostic des pannes et comment les réparer. Les stagiaires découvrent aussi la gestion de l’atelier et des coûts de fabrication, l’organisation du travail, l’animation d’équipe et la réalisation des expertises techniques.

La plupart des personnes trouvent du travail immédiatement après la formation. Des constructeurs comme Manitou, Sulky, MX, Jeantil, Kuhn… sollicitent le centre Agr’Équip pour embaucher des monteurs, techniciens SAV… avec un profil technique et de bonnes bases mécaniques. Les débouchées existent aussi dans les ETA sur des postes spécifiques en mécanique. Il est possible d’évoluer vers des postes de responsable d’équipe, chef d’atelier ou encore de devenir chef d’entreprise.

Une formation très orientée sur la pratique

« Les stagiaires sont parfois surpris du salaire proposé dès l’embauche, qui est souvent supérieur au Smic », déclare Éric Bordeau. Les matières générales comme les maths, le sport et l’histoire-géographie ne sont pas au programme. La gestion, le management, le commerce, les langues vivantes sont en lien avec le métier. Le gros de la formation est la maintenance des engins agricoles avec une partie technologie qui se déroule en salle de classe. La formation est très orientée sur la pratique et le gros du temps est passé en atelier sur du matériel réel. « Nous avons notre propre matériel, certains engins sont prêtés par des concessions ou des agriculteurs. Nous louons aussi des tracteurs à des concessionnaires pour pouvoir travailler sur les dernières évolutions technologiques. »

Un moteur démonté dès la 1re semaine

Cédric Chouan a débuté une semaine BTM en formation continue au mois de novembre dernier. « J’ai 33 ans, je suis fils d’agriculteurs et après un Bac STAE et un BTS Acse, j’ai travaillé 11 ans pour Lely France sur la partie fenaison-travail du sol comme magasinier-technicien conseil en pièces détachées sur le site de Bain-de-Bretagne (35). » Le rachat de la partie machinisme de Lely par le groupe Agco a poussé Cédric Chouan à réaliser un bilan de compétences. Lorsque les activités de Bain-de-Bretagne ont été transférées ailleurs en France, il était prêt pour se réorienter.

« De ce bilan, un attrait pour la mécanique ressortait clairement. Je suis passionné d’agriculture et de matériel. J’ai choisi cette formation BTM pour acquérir de bonnes bases en mécanique et prendre confiance en moi. » Il a vite été dans le bain, car dès la 1re semaine, il a démonté un moteur de tracteur. Son formateur précise : « Nous nous adaptons aux capacités des stagiaires. Nous avons remarqué que Cédric était en mesure de réaliser de gros travaux dès le début de sa formation. » Cédric Chouan envisage de poursuivre sur une licence pro à Rennes à la rentrée prochaine pour acquérir des compétences techniques et commerciales pour pouvoir ensuite postuler chez un constructeur sur un poste de technico-commercial.


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