L’apprentissage se développe dans l’enseignement supérieur. Les entreprises y trouvent leur compte. 30 % des apprentis sont désormais dans l’enseignement supérieur. Les techniciens et les ingénieurs choisissent de plus en plus la voie de l’alternance pour réaliser leurs études. Cette tendance va encore se renforcer avec la réforme en cours qui vise à renforcer l’attractivité de l’apprentissage pour les jeunes et à lever les freins administratifs pour les entreprises. Pour les jeunes, l’âge limite est repoussé à 30 ans (26 auparavant). Ils pourront bénéficier d’une aide financière de 500 € pour passer le permis de conduire et leur rémunération mensuelle sera augmentée de 30 € net par mois. Dans le cadre du programme Erasmus (bourse de mobilité internationale) un apprenti pourra suivre des cours dans un autre pays européen pendant un semestre. De leur côté les entreprises pourront décider, avec des compensations, de modifier le temps de travail et les plages horaires des apprentis. Les aides financées par l’Etat fusionnent en un seul dispositif, confié à un seul guichet, les Régions. Milieu agricole L’enseignement agricole n’échappe pas à la tendance. Entre 2010 et 2017, le nombre d’apprentis y a progressé de 45 % au niveau post-bac. Le taux de rupture de contrat y est très faible. Ensuite, le taux d’insertion professionnel est de 91 %, douze mois après l’obtention du diplôme en parcours supérieur long. En 2017, les apprentis représentaient 14 % des effectifs en cycle d’ingénieur. À la rentrée 2018, d’autres centres de formation de ce niveau d’études se sont ouverts à l’apprentissage, laissant présager une nouvelle augmentation du nombre d’alternants dans l’enseignement supérieur ces prochaines années. …
L’alternance séduit les étudiants