L’implantation conditionne souvent de manière décisive le niveau de rendement. En fonction de l’état structural du sol, de la densité de graines à l’hectare, de la profondeur et de la régularité du semis… le potentiel de la culture est en place quand le semoir quitte la parcelle. Le maïs redoute les sols creux, il préfère un profil homogène, même un peu trop rappuyé qu’une succession de densités différentes. De même, les semelles de labour qui empêchent le passage des racines principales vers les horizons profonds, limitent l’accès à la réserve en eau du sol. Quels que soient l’itinéraire et les outils mis en œuvre, il faudra veiller à ce qu’il n’y ait pas d’obstacles structuraux dans les 25 premiers centimètres. Un travail profond devra être réalisé si nécessaire. Au minimum, il faudra reprendre des passages de roues des épandages d’effluents, les lissages laissés par les outils de destruction des couverts lors d’interventions sur des sols juste ressuyés… Pour atteindre cet objectif, et quel que soit l’outil ou la phase de travail, labour ou reprise, on interviendra sur un sol ressuyé. La préparation du lit de semences, précoce pour les sols lourds, au dernier moment pour les sols battants, devra être accomplie avec le moins de passages possible. Favoriser une levée rapide et homogène La préparation du sol a pour objectif de créer une structure favorable à une levée rapide et à un bon enracinement du maïs. Les passages d’outils viseront à obtenir une terre ameublie en profondeur et rappuyée, et un profil de sol homogène. On veillera à créer suffisamment de terre fine dans le lit de semence pour favoriser le contact entre la graine et le sol, en laissant des mottes en surface, notamment dans les sols battants. Attention aux préparations trop creuses et soufflées, notamment en conditions sèches….
Maïs : la préparation du sol et semis est une étape essentielle