Phytothérapie : Les plantes contre les troubles respiratoires en élevage porcin

phytotherapie-porc - Illustration Phytothérapie : Les plantes contre les troubles respiratoires en élevage porcin

Si les conditions d’hébergement et les vaccinations sont incontournables dans la gestion des troubles respiratoires, les extraits de plantes apportent des solutions complémentaires. « La phytothérapie et l’aromathérapie, même si elles nous paraissent parfois empiriques et aléatoires apportent des solutions au quotidien dans la gestion des troubles respiratoires. Elles peuvent être utilisées en prévention, après un épisode grippal, par exemple, pour éviter les complications, ou en traitement de 1e intention », affirme Christophe Pacot, vétérinaire. Dans l’un des élevages de 200 truies où il intervient, en zone de forte densité porcine, les passages de toux étaient quasi systématiques en post-sevrage. Les traitements antibiotiques (doxycycline) étaient nombreux (au moins un traitement par lot). Les différents examens ont confirmé l’alternance des virus de la grippe et du SDRP. « Les complications bactériennes étaient certaines compte tenu de l’efficacité des antibiotiques… ». Vaccins et plantes En juillet 2018, sur les recommandations du vétérinaire, l’éleveur a mis en place une vaccination contre le SDRP : vaccin vivant à l’entrée en engraissement. Il prévoit de vacciner les reproducteurs contre la grippe afin d’immuniser les porcelets en début de PS. Les antibiotiques ont été remplacés par une spécialité commerciale à base de plantes et d’huiles essentielles, à visées respiratoires (Pulmofit PS B). Le traitement à la doxycycline coûtait 1,20 €/porc de 100 kg (5 jours). Celui aux extraits de plantes 0,50 €/porc environ (5 jours). De l’aspirine pouvait également être administrée. Le résultat est satisfaisant, selon le vétérinaire. « L’amélioration de la clinique est très nette. La baisse de consommation d’antibiotiques est amorcée. Nous n’avons pas de résultats GTE pour évaluer les bienfaits technico-économiques ». Pour Christophe Pacot, l’expérience est prometteuse. « On peut vraiment diminuer la consommation d’antibiotiques à visée respiratoire si on le souhaite. La vaccination est à n’en pas douter une des armes les plus lourdes dans la prévention médicale des…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Tags :
Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article