Le streptocoque touche essentiellement les porcelets sevrés. L’acidification de l’alimentation peut être utile dans la gestion des infections. Exemples en élevages. [caption id= »attachment_39428″ align= »alignright » width= »156″] Léna Daniel, Vétérinaire[/caption] « Dans un élevage de 145 truies des Côtes d’Armor, nous avons enregistré jusqu’à 12 % de pertes par bande de porcelets. La pathologie se développait après le sevrage », indique Léna Daniel, vétérinaire du réseau Cristal. Les lots de 460 animaux étaient répartis dans les cases en fonction de leur poids. Les issus de cochettes étaient logés dans des cases à part. L’alimentation était distribuée sous forme de granulés. La qualité de l’eau, bactériologique et physico-chimique, était bonne. « Nous avons détecté la présence d’un streptococcus suis 1 (analyse de laboratoire). Il était nécessaire de traiter avec de l’amoxicilline via la pompe doseuse ». En janvier 2018, la décision est prise d’ajouter un complexe d’acides à l’alimentation. « Des acides organiques purs, tamponnés et estérifiés, distribués sur toute la période de PS ». Le dosage était de 500 mL/1000 L d’eau pour un pH visé de 5. « Le taux de pertes est rapidement revenu à 1 % et les cas de streptocoques ont été rares au cours de l’année 2018 ». Cinq jours de présence en moins Dans un autre élevage, de 150 truies, conduit en 4 bandes, avec un bon niveau sanitaire et engagé dans une filière porc sans antibiotique dès la naissance, le statut sanitaire s’est brusquement détérioré avec une augmentation du taux de mortalité en PS-engraissement au début 2017, dû à la présence de streptocoques suis. « Pendant la crise, nous avons mis en place un traitement à l’amoxicilline en maternité et en PS. Pour limiter ces traitements, un acide gras a été utilisé pendant toute la durée du PS, via l’eau de boisson ». Les résultats ne se sont pas fait attendre (voir tableau) avec une…
Post-sevrage : L’acidification contre le streptocoque