Les Jeunes Agriculteurs du département ont développé dans leur rapport d’orientation la notion d’engagement, qui s’avère bénéfique pour tous les producteurs. Il peut paraître difficile de concilier vie professionnelle, vie familiale et engagement dans différentes instances. Pourtant, le syndicat des Jeunes Agriculteurs, qui tenait son assemblée générale la semaine dernière à Châteaulin, a montré qu’être agriculteur et prendre des responsabilités est possible, c’est même une nécessité pour beaucoup d’entre eux. « Nous travaillons avec du vivant, et une des façons de baisser les charges de travail par UTH pour se dégager du temps passe par le collectif pour plus de rentabilité », note Alexandre Castrec, jeune agriculteur du département. Et Simon Le Hir d’énumérer les points positifs de l’engagement : « Nous nous engageons car nous sommes fiers de notre métier. C’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres agriculteurs pour échanger et éviter les erreurs, de mieux connaître le fonctionnement des instances. C’est aussi une forme de solidarité agricole, possible grâce au travail de nos anciens, qui ont fait de belles choses, comme le Cerafel ou le Marché du porc breton ». Les 4 pieds d’une chaise Invité à partager son point de vue sur l’engagement, Frédéric Grimaud, président du groupe international Grimaud, rappelle que le temps est le même pour tout le monde, alors « qu’il y a toujours des gens en retard, d’autres sont toujours disponibles. Il faut se créer un projet de vie très clair, avec des étapes réalistes, ce qui va créer une dynamique de succès ». Pour le gérant d’entreprise, 4 axes complémentaires sont à distinguer pour réussir à s’épanouir, et agissent comme les 4 pieds d’une chaise, stable. « Le 1er est le temps professionnel. Une des difficultés est l’isolement, dans une entreprise, on ne réussit qu’à plusieurs. Ne comptez pas que sur vous-même, cela…
S’engager fait avancer