Le Civam du Finistère propose un véritable diagnostic de la ferme, pour clarifier les relations entre associés et définir un projet clair. « Nous intervenons pour accompagner toutes nouvelles entrées d’associés dans une structure agricole, afin de créer des conditions favorables et une entente durable », explique Valentin Hillairet. Avec sa collègue Sophie Pattée, tous deux salariés du Civam du Finistère, ils sont accrédités par l’association nationale Gaec et Sociétés, qui milite pour une agriculture de groupe. « Ce n’est pas une médiation, qui est actionnée en cas de situation de crise au sein de la société », précise le salarié. Le binôme est là pour donner plus d’efficacité aux décisions, mais aussi pour rendre plus clairs les projets et les règles à partager, en amenant un œil extérieur à la ferme. Parler de la hiérarchie Sophie Pattée remarque un accroissement des demandes d’installation en collectif. « Mais travailler à plusieurs, ce n’est pas naturel », explique-t-elle. Une exploitation agricole où les résultats technico-économiques sont bons cache peut-être des petites mésententes ou des orientations non clarifiées qui pourraient mettre à mal la structure en cas de problèmes conjoncturels. C’est pourquoi les salariés proposent une première rencontre, avec l’ensemble des partis, suivie d’une seconde, en individuel. Une troisième rencontre collective vient clore le dispositif. Dans une société collective, il existe des rapports de dominations, avec un meneur qui prend d’avantages de décisions. Cette relation meneur/mené est alors clarifiée. « Il y a toujours des points à améliorer. Nous sommes là pour enclencher le dialogue ». En plus de proposer cette méthode, le Civam organise des formations sur les associés travaillant en couple, afin de clarifier les relations de travail et les relations privées dans la ferme. Les formations du Civam La formation « s’associer sans s’entretuer » se tiendra les 22,…

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