Le printemps est là avec son cortège de jours fériés. Pour que tout cela ne se transforme pas en casse-tête dans votre gestion des ressources humaines, un nécessaire rappel s’impose. La fête du travail le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé pour tous les salariés, hormis dans certains secteurs qui ne peuvent interrompre l’activité. Dans ce cas, les heures effectuées sont payées double. Les autres jours fériés, dis « ordinaires », sont légalement chômés ou travaillés. Jours fériés chômés et payés L’accord national du 23 décembre 1981 concernant la durée du travail dans les exploitations et entreprises agricoles prévoit que tous les jours fériés légaux sont chômés et payés lorsqu’ils tombent un jour normalement ouvré dans l’entreprise. Les modalités de rémunération des jours fériés légaux autres que le 1er mai sont déterminées par les conventions collectives. À défaut, le salarié non mensualisé (exemple : saisonnier) bénéficie d’une indemnité égale au produit du nombre d’heures de travail perdues du fait du jour férié chômé par le montant de son salaire horaire de base. Pour les salariés mensualisés en application de l’accord sur la mensualisation, le chômage des jours fériés ne pourra être une cause de réduction de la rémunération. Pour les salariés ayant 3 mois d’ancienneté, le Code du travail depuis la Loi du 8 août 2016 a supprimé toute condition au paiement des jours fériés chômés. Avec moins de 3 mois d’ancienneté En revanche, la rémunération des jours fériés chômés pour les salariés agricoles ayant moins de 3 mois d’ancienneté n’est accordée qu’à ceux présents le dernier jour de travail précédant le jour férié et le premier jour de travail qui fait suite, sauf autorisation d’absence préalablement accordée (certificat médical d’arrêt de travail, demande de congé payé préalablement validée…). Si un salarié agricole est dans…
Comment bien gérer les jours fériés en 2019 ?