Par rapport aux investissements réalisés sur l’exploitation, il est naturel d’espérer que chaque projet entrepris apporte bénéfices économiques, productivité et gains en qualité de vie. En amont de tout investissement, l’exploitant évalue le niveau de rentabilité du projet. Pour l’accompagner dans ce calcul, il peut se fier au RSI, le retour sur investissement, un indice tout à fait fondamental, qu’il convient de calculer avant de s’engager. Le retour sur investissement (ou ROI, Return on investment en anglais) est avant tout un indicateur financier qui permet de mesurer et de comparer la rentabilité de chaque investissement. Matériel, opter pour l’option la plus rentable Dans le secteur agricole, les investissements sont souvent subis et vécus comme des contraintes car ils revêtent dans bien des cas un caractère obligatoire : « Le moteur de mon tracteur est cassé, mieux vaut racheter du neuf », « Ma fumière n’est plus aux normes, il faut bien que je l’agrandisse ! » Etc. Pourtant, l’analyse des projets, décryptés à la lumière du RSI, permet dans certains cas de mieux orienter ses choix en matière d’investissement en particulier matériels afin d’opter pour l’option la plus rentable : acquérir en propre, acheter à plusieurs, différer l’investissement dans le temps ou bien encore choisir de déléguer. Exprimé en pourcentage, le RSI prend en compte l’argent investi pour le comparer à l’argent gagné. Il permet en outre de déterminer « la durée de rentabilité », c’est-à-dire d’estimer à quel moment, en prenant pour point de départ le démarrage du projet, l’exploitant rentrera dans ses frais. Ainsi, l’indicateur concerne principalement les projets d’investissement générateurs de recettes nouvelles sur l’exploitation (nouvel atelier, diversification) ou encore générateurs de gains de productivité sur les productions actuelles (robot de traite, automatisation de la chaîne d’alimentation…) Prendre en compte d’autres facteurs Le calcul du RSI est…
Comment mieux mesurer le retour sur investissement ?