Depuis 2016, Dominique Grasset pratique l’éclosion à la ferme dans 2 poulaillers. Il a constaté une mortalité plus faible, une amélioration du GMQ et de l’IC et une réduction des usages d’antibiotiques. « La réussite d’un lot de volaille de chair se joue sur les trois premiers jours de vie du poussin. Après éclosion, il doit avoir accès à l’eau et l’aliment le plus rapidement possible. Sur ce point, nous dépendons du travail réalisé en couvoir et nous cherchions des idées au sein du groupement Valiance pour diminuer le temps d’attente et de transport vers nos élevages après l’éclosion », indique Dominique Grasset, aviculteur à Le May Sur Evre (49) et président de Galliance. Une délégation du groupement Valiance s’est rendue aux Pays-Bas pour découvrir le principe d’éclosion à la ferme qui équipe le système Patio de Vencomatic. Ce système a séduit Dominique Grasset et la décision a été prise de l’expérimenter sur son élevage. [caption id= »attachment_40307″ align= »aligncenter » width= »720″] Certains œufs sont marqués à leur arrivée sur l’élevage, cela permet à l’éleveur de venir contrôler leur température régulièrement tout au long de la phase d’éclosion afin de la maintenir à 38 °C en jouant sur le chauffage du poulailler.[/caption] Contrôler régulièrement la température des œufs En 2016, Dominique Grasset a équipé 2 poulaillers de 1 400 m2 de la structure X-Treck, commercialisée par Vencomatic, qui permet d’accueillir les œufs avant l’éclosion. « Sur ce site, je possède 4 poulaillers identiques de 1 400 m2, il y en a donc 2 qui sont devenus des bâtiments témoins et les 2 autres dédiés à l’expérimentation du système. Cela m’a permis de comparer vraiment les résultats techniques sur 10 lots avec une livraison de poussins venant du couvoir et une éclosion à la ferme », décrit Dominique Grasset. Les œufs sont transférés du…
Faire naître ses poussins sur l’élevage est une fierté