Alors que la génération Y avait assisté à l’arrivée d’internet et au développement des nouvelles technologies, les Z sont «Digitalnatives ». Ils ont toujours vécu dans un monde ultra-connecté. On nomme également cette génération la génération « 4C» en raison des 4 adjectifs qui la définissent : créative, confiante, connectée, collaborative. Elle est fortement en quête de sens, tant dans la vie personnelle que dans le cadre professionnel. Cette génération arrive progressivement sur le marché du travail. D’ici 2020, ces jeunes nés après 1995 pourraient représenter jusqu’à 20 % de l’effectif global, soit un travailleur sur cinq. D’après les chiffres du ministère du Travail, ils seront donc 6 millions dans la vie active. Cette arrivée imminente suscite nombre de questions sur leurs caractéristiques et leur intégration dans le monde de l’entreprise. Quels nouveaux espaces pour cette nouvelle génération qui n’a pas connu le monde du travail sans les nouvelles technologies ? Comment faire cohabiter les générations ? Quelles sont les attentes de ces nouveaux collaborateurs vis-à-vis de l’entreprise ? Quatre leviers contribuent à les attirer et les fidéliser. 1- Le collaboratif et l’innovation Les espaces de rencontre 2.0 (intranet, réseaux sociaux d’entreprise…) favorisent la transversalité et la cohésion sociale ou encore le soutien à l’intrapreneuriat. Plus agile, l’entreprise doit être innovante et permettre le droit à l’erreur. Les Z ont d’ailleurs un rapport décomplexé à l’échec, qui pour eux est plutôt une non-réussite. Il faut essayer, se tromper pour trouver la meilleure solution. L’erreur est source d’apprentissage, un vecteur de réussite à venir. Le manager leader est pour eux celui qui fait et non celui qui sait. 2- L’environnement et le bien-être au travail La génération Z appelle un management horizontal, prônant un rapport plus direct, plus personnel. Écoute, confiance, transparence sont ses principales attentes. Le manager se devra d’être accessible, et…
L’entreprise face aux nouvelles générations