L’avenir des petites entreprises dépendra de leur capacité à capter les innovations, à s’adapter aux nouvelles technologies, à exploiter le savoir-faire des salariés. Les salariés ne travaillent plus seulement au bureau mais aussi à domicile ou dans des espaces partagés. Plus de la moitié d’entre eux travaillent désormais en dehors des temps classiques : le weekend et/ou à des horaires décalés. Le monde du travail est en pleine mutation. L’époque où un produit était entièrement fabriqué au même endroit est révolue. « Un Iphone fait quatre fois le tour de la planète avant d’arriver dans nos poches », indique Martin Richer, consultant, intervenant à l’assemblée générale du Cerfrance. C’est un exemple édifiant de la fragmentation du travail. « Tous les composants sont fabriqués à des endroits différents, éloignés les uns des autres, avant l’assemblage final et l’expédition ». Une opportunuité pour les TPE Cette fragmentation est une opportunité pour les petites entreprises. « Les TPE peuvent se placer dans cet espace à condition d’avoir le réseau, l’information (être en veille), le savoir-faire, l’innovation… Attention à celles qui ne sauront pas s’intégrer », prévient le consultant. L’automatisation, autrefois réservée aux grosses entreprises, investit les TPE, parfois sous forme de robotisation collaborative. « Les exosquelettes, par exemple, aident le salarié dans sa tâche, sans le remplacer totalement ». « Quelles sont les tâches qui resteront à la charge des humains ? », questionne un adhérent. « Celles à forte valeur ajoutée qui demandent de l’appréciation. L’esprit critique et la créativité seront difficilement automatisables. Les tâches à faible valeur ajoutée également, comme les services à la personne ». Les platesformes, qui mettent en relation, partout dans le monde, les offres de biens et de services et les demandes vont se développer : « Des avocats, des consultants, des médecins ou encore des professeurs de langues… » Les accidents du travail diminuent mais les troubles musculo-squelettiques et les…
Les TPE peuvent s’adapter aux mutations du travail