Miscanthus : Une grande graminée en terre légumière

Sébastien Bouget, à gauche, a implanté un miscanthus dans des parcelles en pente. Ici accompagné de Vincent Salou, conseiller à la Chambre régionale d’agriculture. - Illustration Miscanthus : Une grande graminée en terre légumière
Sébastien Bouget, à gauche, a implanté un miscanthus dans des parcelles en pente. Ici accompagné de Vincent Salou, conseiller à la Chambre régionale d’agriculture.

Une visite de parcelles de miscanthus par des producteurs du département a permis de rappeler les nombreux avantages de cette plante. Au Gaec Bouget, cette culture est en place depuis 2017. L’exploitation des associés du Gaec Bouget, producteurs de légumes de Guimaëc, est partiellement composée de champs en pente qui rendent difficiles la plantation et la récolte de cultures. « En cas d’orage, des coulées de boue se forment », observe Sébastien Bouget. C’est pourquoi ils ont choisi d’implanter deux parcelles de miscanthus, afin de limiter l’érosion des sols, de capter l’azote et le phosphore et de dégager un revenu dans des parcelles où les productions devenaient plus compliquées à mettre en œuvre. Sur les parcelles plantées, une rivière coule en contrebas. Le miscanthus apparaît comme une solution pour limiter les pollutions par les fertilisants, cette culture ne demandant pas d’apport durant son cycle de production de 20 années. [caption id= »attachment_40204″ align= »aligncenter » width= »720″] Les rhizomes sont plantés à une densité de 20 000 plants/ha. Sur l’exploitation de Sébastien Bouget, une planteuse à pomme de terre et à artichaut a été utilisée.[/caption] Rendement de 20 t MS/ha Comme une autre ferme de Plouégat-Moysan, ces légumiers ont bénéficié d’une aide de la part de Morlaix Communauté pour planter ce miscanthus, à hauteur de 2 000 €/ha. Le coût d’implantation, comprenant le travail du sol, les rhizomes et la prestation de plantation est estimé entre 3 500 et 4 000 €/ha, mais il est à diviser par les 20 années d’exploitation. Un broyage est réalisé en première année de culture, puis les rendements vont crescendo, pour atteindre près de 20 tonnes de matière sèche à l’hectare les années favorables. « C’est une plante qui demande du temps pour sortir de terre, il faut compter 1 à 2 mois pour voir les premièrespousses »….

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