Le Gaévol souhaite poursuivre la lutte contre les pododermatites en 2019. Lors de l’assemblée générale du groupement plusieurs éleveurs ont témoigné des bons résultats générés par un sol béton, un changement de litière ou encore le remplacement des pipettes. L’Anvol, la nouvelle interprofession de la volaille de chair, a fixé un objectif de reconquête de part de marchés sur les importations de 1 % par an pendant 10 ans. La croissance actuelle de la consommation de volaille (+ 10,5 % en 5 ans en France) concerne essentiellement les marchés de la transformation industrielle et restauration hors domicile. « Nous sommes clairement positionnés sur ces marchés, nous sommes prêts à relever ce défi et nous espérons y trouver notre compte », lance Stéphane Dahirel, président du Gaévol lors de l’assemblée générale du groupement, le 29 mars, à Pontivy (56). Il ajoute : « Les éleveurs du Gaévol ont investi massivement depuis de nombreuses années pour répondre aux attentes des clients et des consommateurs. Tout d’abord pour le bien-être animal, que je préfère appeler bientraitance, nous avons modifié et amélioré nos pratiques, investi pour beaucoup dans du béton, modifié nos litières, notre matériel de chauffage… Ensuite, nous avons installé des fenêtres sur nos poulaillers pour que nos volailles profitent de la lumière naturelle. En parallèle, nous avons travaillé à une réduction de la consommation d’antibiotiques, en investissant par exemple dans des matériels procurant une meilleure qualité d’eau pour nos volailles. » De la paille broyée à la sciure Pour 2019, le groupement Gaévol souhaite poursuivre les efforts pour lutter efficacement contre les pododermatites. Des éleveurs ont témoigné sur leurs pratiques permettant d’améliorer les taux de pododermatites. « Je suis passé d’une litière en paille broyée à de la sciure. Avant je me situais toujours entre 40 et 50 % de pododermatites. Et…
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