Le cheptel de Limousines et de brebis d’Antoine Le Corre, à Plogonnec (29) en zone humide, pâture depuis le 25 février et est actuellement passé sur 1/3 de la surface de prairies. En cette matinée de printemps, d’épais nuages de pluie tapissent encore le ciel de Plogonnec, commune du Finistère située entre Quimper et la baie de Douarnenez. Depuis le 25 février, la centaine de vaches limousine d’Antoine Le Corre et de Chloé Cabillic a commencé le déprimage des prairies de la ferme : « Avant de faire entrer un lot dans un paddock, je fais des mesures systématiques avec mon herbomètre pour évaluer la biomasse végétale. En ce début de printemps, j’avais 2 100 kg MS/ha. » Environ un tiers de la surface totale des prairies pâturées (52 ha) a été consommé. Ce 1er tour de pâturage devrait se poursuivre jusqu’à la mi-avril. Les 2 lots de vaches (distincts en 2 périodes de vêlages : début de printemps et fin d’été) et le lot des bovins en croissance et de bœufs rentrent encore toutes les nuits. Ils reçoivent en complément 4,5 kg MS de foin. « Mais d’ici 10 jours, tous les animaux resteront dehors jour et nuit, les brebis et agneaux compris. Et ce jusqu’à ce que l’herbe vienne à manquer, ce que j’espère le plus tard possible ! » sourit l’éleveur. Le système de pâturage mis en place doit en effet garantir la croissance lente des troupeaux de Landes de Bretagne et de Limousine (soit 71,55 UGB) et permettre de fournir des animaux : 1 veau par trimestre, 1 bœuf tous les mois et demi et les agneaux sur avril/mai. Cette production viendra alimenter les différents débouchés de la ferme : vente à la ferme, magasin de producteurs et coopérative. Des chemins, des piquets pour un pâturage millimétré Dès…
Premier tour de pâturage jusqu’à mi-avril