Des agriculteurs du GVA de la Terre aux Iles se sont réunis sur une parcelle d’essais de blé le 11 avril avec un objectif : observer la culture pour décider de la date du 1er fongicide. Une quinzaine de variétés de blé semées ; certaines d’entre elles en mélange. Sept modalités de désherbage chimique. Une partie de parcelle réservée uniquement aux soins par oligo-éléments. Les agriculteurs qui ont visité la parcelle de David Hellegouach, à Inzinzac, jeudi dernier, ont pu observer les différences d’état sanitaire des différentes variétés semées. Elles ont toutes été semées à 310 grains/ha dans le but de compenser un tallage considéré par le producteur plus faible qu’auparavant (variétés ? Douceur du climat ?….), dans une parcelle qui a produit du haricot, en précédent. Deux apports d’azote ont été réalisés ; un premier à 35 UN et un second à 80 UN. Le premier tenant compte de la présence de reliquats qui ont pourtant fondu comme neige au soleil après les pluies de la fin novembre (intérêt d’un couvert végétal de courte durée ?). Un survol de drone sera effectué pour décider de la date du 3e apport. Essai d’oligo-éléments La protection fongique passe par le choix de variétés rustiques et éventuellement par un mélange de variétés. « Un positionnement adéquat des traitements est également un bon levier », indiquent les conseillers de la Chambre d’agriculture qui organisaient la visite. « Les essais réalisés depuis plusieurs années montrent que l’investissement optimum de protection se situe entre 40 € et 80 €/ha, selon la pression maladie de l’année ». De nombreux outils d’aide à la décision sont à la disposition des agriculteurs. Ils prennent en compte la variété, le type de sol, le précédent et les conditions climatiques. Un essai de traitement avec des oligo-éléments (Assimil Santé : bore, molybdène, manganèse, Magnésium, soufre) est également réalisé. La…
Quand positionner le premier traitement fongicide ?