Le renouvellement et la rénovation du parc bâtiment en Bretagne pour s’adapter à la production de poulet lourd représenteraient pour les éleveurs un investissement de plus de 512 millions d’euros. Il ressort clairement de l’étude menée par la Chambre régionale d’agriculture que la filière volaille de chair bretonne a des perspectives de développement. L’objectif prioritaire est la reconquête du marché national en s’orientant vers la production de poulet lourd. Les élevages, et plus particulièrement les bâtiments, se retrouvent au centre de ces enjeux car il faut être compétitif tout en tenant compte des attentes sociétales. La modernisation et l’adaptation du parc bâtiment vont nécessiter des investissements importants. Attention aux bâtiments trop grands « Il se pose la question de se spécialiser en poulet avec du matériel spécifique en considérant que le challenge de demain est en poulet ou de rester sur des bâtiments polyvalents dinde/poulet », s’interroge Christian Nicolas de la Chambre d’agriculture de Bretagne. La superficie des bâtiments est aussi au cœur des interrogations avec des poulaillers de plus en plus grands qui permettent de compresser les coûts lors de la construction. Ces grands bâtiments peuvent poser des problèmes de gestion sanitaire, de travail, d’organisation des plannings, d’acceptation sociétale. « Le type de bâtiment et les performances seront primordiaux en poulet lourd. Dans cette production, avoir de la ventilation dynamique est un gros plus pour maîtriser parfaitement les ambiances. Le chauffage est aussi à étudier avec une préférence pour de la combustion externe ou des systèmes à eau chaude. » 35 % des poulaillers à reconstruire 95 % des installations en aviculture se font sur de la reprise de bâtiments existants qui peuvent déboucher quelques années plus tard sur la construction d’un poulailler neuf. 70 % du parc bâtiment contient de l’amiante, ce qui n’est pas sans poser de…
Renouveler et rénover les poulaillers