Tout le territoire réfléchit à la transmission

Le 29 mars à Villamée, la réflexion sur la transmission a été élargie au para-agricole. - Illustration Tout le territoire réfléchit à la transmission
Le 29 mars à Villamée, la réflexion sur la transmission a été élargie au para-agricole.

Après une 1re édition à la Guerche-de-Bretagne le 9 novembre 2018, sur les territoires des bassins versants (BV) de la Seiche et du Semnon, une nouvelle rencontre sur la transmission s’est tenue le 29 mars à Villamée, chez Annick et Régis Juban. Organisé par le Civam 35 IT (installation-transmission) en partenariat avec l’Adage, Agrobio 35 et la Collectivité Eau du bassin rennais, l’événement concernait cette fois les BV du Haut-Couesnon et de Loisance-Minette. Un discours positif « L’objectif de la journée était de sensibiliser et convaincre que toute ferme peut être transmissible et qu’il est important d’avoir un discours positif à ce sujet auprès des futurs cédants », soulignent les organisateurs. 24 participants étaient présents, dont 17 du para-agricole, échangeant notamment autour de ces questions : « Une installation pour trois départs sur votre territoire : cela vous questionne-t-il ? » et « Comment se fait-il que la tendance soit plutôt à l’agrandissement qu’à l’installation ? ». Une personne d’un centre de gestion observe : « La population d’adhérents à nos structures est proportionnelle aux constats présentés : des départs en retraite et moins de reprises de fermes ». Un salarié d’une autre organisation souligne que : « Les transmissions de fermes sont importantes y compris pour l’équilibre économique des structures qui travaillent auprès de ces fermes. Le para-agricole a un rôle d’accompagnement à jouer dans la transmission.» De plus, en lien avec des structures toujours plus grandes, «  il y a une forte interrogation en termes de main-d’œuvre agricole demain ». Pour tous ces professionnels, il est nécessaire d’inciter à l’anticipation des cédants (« La transmission, il faut y penser dès 50 ans ») et d’accompagner tout type de projet tant qu’il est viable et vivable… « Quand il y a fuite du monde rural, il n’y a plus rien », constate un vétérinaire….

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article