De l’azote pour booster le maïs

 - Illustration De l’azote pour booster le maïs
Le maïs a une croissance rapide et mobilise des quantités importantes d’éléments nutritifs en peu de jours. Du stade 10 feuilles jusqu’à la floraison, la plante absorbe 4 kg d’azote par jour et par hectare.

Mais avant ce stade de plein développement, le maïs peut être confronté à une faim d’azote. C’est le cas dans les situations fragiles (sols filtrants, pauvres en matière organique, semis précoces en zones pluvieuses…). Il est alors possible d’apporter 30 kg N/ha environ au stade 2-3 feuilles sous forme d’ammonitrate, conseille Arvalis-Institut du végétal. Cet apport azoté permet de booster la culture à un moment de son cycle où les réserves de la graine sont quasiment épuisées et son système racine n’est pas très performant. Bien entendu, cet apport est à réaliser en conditions humides : on estime qu’il faut au minimum 15 mm de pluie pour fondre l’engrais et le faire pénétrer dans le sol. Une pluie après épandage permet aussi de fondre les grains d’engrais tombés dans l’enroulement central des feuilles et qui font craindre aux agriculteurs des brûlures.

Plus tard en saison, les besoins en azote du maïs deviennent importants après le stade 6-8 feuilles. Un apport d’ammonitrate peut être aussi nécessaire à ce moment, surtout quand la fumure organique de base est du fumier de bovin pailleux apporté tard. On peut aussi rencontrer des faims d’azote avec du lisier de porc épandu par temps sec et dont une partie de l’azote ammoniacal s’est volatilisé du fait d’un enfouissement tardif.


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