L’EARL Pérouzel affine ses techniques de pâturage pour optimiser la valorisation du parcellaire en herbe toute l’année par les 280 Lacaunes. La troisième campagne laitière démarre pour Laurent Le Chevert, installé en brebis laitières bio, à Saint-Jean-sur-Couesnon (35). Il mise sur la valorisation des 30 ha accessibles du pâturage au printemps, avec des mises bas calées en février sur les 280 Lacaunes adultes et fin avril/début mai pour les agnelles. Des brebis sur des pâtures fraîches « La première année, je fauchais chaque parcelle entre une pâture. Mais l’été humide ne nous a pas épargnés côté parasitisme… Maintenant, je suis vigilant à remettre les animaux sur des parcelles fraîches », explique le jeune éleveur lors d’un après-midi d’échange sur le pâturage adressé aux éleveurs de petits ruminants, organisé par Agrobio 35, le 25 avril. Aussi, le parcellaire a été séparé l’année dernière en quatre grands blocs : 34 ha divisés en deux parties au printemps, au pic de lactation, 17 ha jusqu’à 4 km en été en période de monotraite et 5 ha à 6 km en fin d’été et à l’automne, quand les brebis sont taries. Chaque bloc, constitué d’un ensemble de paddocks, est pâturé 2 à 4 mois environ et est fauché deux fois dans la saison. « On rend le maximum de terres accessibles. Parfois il y a jusqu’à 4 km de distance à parcourir. Cela demande du temps mais assure une meilleure gestion du parasitisme », affirme sa compagne Élise Gentihomme, qui l’a rejoint sur l’exploitation début 2019. Travail au fil avant Sorties en journée dès début janvier, les brebis ont fait deux tours sur un 1er bloc. Le 2e bloc de printemps a été fauché le 20 avril, parcelles que le troupeau a intégrées mi-mai. À chaque traite, les deux jeunes installés avancent le fil dans…
Il teste le pâturage par blocs en brebis laitières