Adepte depuis plusieurs années de l’agriculture de conservation, le Gaec de l’Horizon Vert, à Berric, est passé en bio en 2018. L’affouragement en vert compense une surface accessible limitée. Avec 35 ares accessibles par vache en zone sèche, le Gaec de l’Horizon ne peut pas tout miser sur le pâturage. Les 90 laitières sont affouragées en vert neuf mois de l’année. Actuellement, en période de pousse de l’herbe, elles consomment 6 kg d’herbe fraîche à l’auge, récoltée à l’auto-chargeuse. « Il faut compter une demi-heure au printemps ; un peu plus en été sur des parcelles plus éloignées et moins productives », expliquent Patrice Joannic et Dominique Danielo, les deux associés. Les vaches restent 3 heures matin et soir à l’étable pour ingérer le fourrage. Au pâturage, elles consomment une bonne dizaine de kilogrammes par jour sur une surface accessible de 32 hectares, divisée en une trentaine de paddocks. En complément, elles reçoivent, au printemps, 2 kg de maïs grain, 1 kg de méteil aplati et du foin. En hiver, la ration comprend, à l’auge, jusqu’à 8 kg de maïs ensilage, 4 à 6 kg d’ensilage de méteil et de l’herbe enrubannée. Le concentré est constitué de maïs grain, de méteil et de tourteau de soja. Globalement, l’alimentation des laitières, sur l’année, est constituée de 2,9 tonnes de stocks (MS), 1,9 tonne d’herbe pâturée, d’1,3 tonne d’herbe fraîche à l’auge et 1,2 t de concentré, par vache. La production n’a pas baissé depuis le passage en bio ; elle se maintient autour de 8 000 kg de lait à 43 de TB et 32 TP, par vache. Sur l’exercice comptable 2017-2018 (au moment de la conversion en bio), le coût alimentaire était de 100 €/1 000 L (59 € de concentré et 41 € de fourrage). Ce coût alimentaire est…
Ils maintiennent une forte production en lait bio