Formation en groupe, échanges parcellaires, MAEC… Pour favoriser la transition de sa ferme vers un système herbager, Vincent Hogrel a utilisé plusieurs leviers d’action. « J’ai toujours fait pâturer mes vaches », souligne Vincent Hogrel qui s’est installé en 1998 à Sainte-Colombe suite à un tiers, sur un système avec du maïs et des intrants en quantité assez importante. « Rapidement, parallèlement à mon adhésion à un groupe Geda, j’ai travaillé sur la baisse des concentrés et des engrais. J’ai commencé par ajouter du trèfle dans les prairies », relate l’éleveur qui s’est ensuite engagé dans la baisse du maïs. « L’itinéraire technique du maïs ne me plaît pas, son semis est stressant et je n’aime pas passer le pulvérisateur… ». Progresser en groupe Depuis 2014, Vincent Hogrel adhère à l’Adage et échange sur ses pratiques au sein d’un groupe d’une vingtaine d’éleveurs et éleveuses recherchant des systèmes autonomes et herbagers. « Cela permet aussi de se comparer économiquement, de voir les leviers de progrès… ». Pour augmenter sa surface accessible, il réalise en 2012 un échange parcellaire de 8 ha avec un voisin. « Aujourd’hui, sur mes 49 ha de SAU, seuls 4 ha ne sont pas accessibles. J’ai quelques routes à traverser, mais je peux généralement emmener mes vaches seul. » Le silo fermé Cet échange a conforté le producteur pour s’inscrire dans une MAEC SPE 18 % induisant une baisse encore plus forte du maïs, sa part dans la SFP devant passer sous la barre des 18 %. La surface occupée par cette culture a chuté de 11 ha en 2014 à 7 ha en 2018. Le blé a, quant à lui, régressé de 11 ha à 5 ha. « Aujourd’hui, je ferme le silo de maïs plus facilement. Cette année, je n’utilise plus de maïs depuis…

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