Les militants vegan préparent l’arrivée de la viande in vitro

 - Illustration Les militants vegan préparent l’arrivée de la viande in vitro
Le financement de L214 par un gros don venant d’une fondation des USA investissant dans la recherche sur la viande in-vitro ressemble à une manipulation dont le but est d’affaiblir les filières viandes pour introduire plus facilement les viandes de laboratoire.

La découverte du versement d’un don de 1,14 million d’euros à L214 par la Silicon Valley Foundation fait beaucoup parler. « Derrière cette fondation, on retrouve le fondateur de Facebook, les dirigeants de WhatsApp, Gopro, Mozilla. Ils ont financé une cinquantaine d’associations antispécistes certainement dans le but d’affaiblir les filières viandes. Parallèlement, ils ont des fonds qui sont dédiés aux alternatives animales, ils financent des labos et des start-up qui produisent des substituts aux aliments animaux », lâche Hervé Le Prince. Le marché des substituts de la viande pourrait atteindre les 6,5 milliards de dollars d’ici 2023.

Le mouvement s’essouffle mais se radicalise

« Cette « vegan mafia US » stimule le militantisme vegan pour préparer l’acceptabilité du consommateur français à la viande in vitro appelée aussi viande de synthèse. L’objectif est de remplacer les produits carnés par des alternatives issues de l’agriculture cellulaire et ainsi produire des aliments sans passer par la ferme. Les leaders animalistes ont une grande responsabilité dans l’émergence de l’industrie de l’artificialisation de l’alimentation. »

Ces derniers mois, on sent tout de même que le modèle L214 s’essouffle. Les vidéos « enquêtes » sont beaucoup moins vues, il y a aussi certainement un phénomène d’usure dans les médias. « Cette baisse des audiences est peut-être annonciatrice d’une diminution des adhésions et aussi des dons. L’association s’est développée en faisant un copier-coller d’actions made in USA et dans ce pays la dynamique abolitionniste est en stagnation », constate Hervé Le Prince. Une fracture s’est produite lors des États généraux de l’alimentation, peu de mesures et d’échéances ont été inscrites dans la loi comme le demandaient certaines associations abolitionnistes. Cela a pour conséquence d’entraîner la radicalisation du mouvement. Tiphaine Lagarde, coprésidente de 269 libération animale déclarait sur France Culture en août dernier : « Aujourd’hui, il faut bien constater un échec global de nos actions. » Quelques semaines plus tard, cette même personne lance un appel à la désobéissance civile en prônant l’action : « Puisque la loi est injuste, il faut désobéir. »


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Un commentaire

  1. Mehouas

    Bonjour,

    Vous nous informez régulièrement sur les financements d »associations plus ou moins hostile à élevage. Je souhaiterais que vous vous intéressiez et surtout que vous nous informiez sur les financements de structures qui se développent à grande échelle de marques et magasins « Bio ».Les bénéfices reviennent-ils réellement aux éleveurs bio?
    Merci pour l’article que vous consacrerez à ce dossier

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