Dans le but de répondre aux périodes d’activité accrues comme en été, les exploitants agricoles embauchent temporairement des salariés. Ces contrats à courte durée sont pratiques mais également complexes sur le plan juridique. Un exploitant agricole embauche généralement sa main-d’œuvre estivale avec des contrats à durée déterminée (CDD). Le recours au CDD est limité à la réalisation d’une tâche précise et temporaire. Il peut s’agir d’un accroissement temporaire d’activité, d’un remplacement ou d’un emploi saisonnier. Tous les ans à la même période, les travaux agricoles se répètent et demandent des salariés supplémentaires : c’est un motif légitime pour conclure un contrat saisonnier. 18 mois maximum Un CDD se conclut de date à date pour une durée maximale de 18 mois, renouvellements compris. Lors d’une embauche directe par l’exploitant, le contrat doit être signé dans les deux jours suivant l’entrée de prise de fonction. Il peut ensuite être renouvelé deux fois, sans toutefois dépasser les 18 mois (sauf cas particuliers). Dans certains cas, il est possible de ne pas renseigner de terme précis au contrat : notamment lors d’un CDD dont la motivation est de remplacer un salarié absent. Dans ce cas précis, le contrat stipule une durée minimale : le terme se trouvant légitimement être la fin de l’absence du salarié remplacé. Un contrat saisonnier peut également être conclu sans terme précis. Il ne pourra cependant pas excéder huit mois. Pour certains travailleurs étrangers, cette durée maximale est limitée à six mois. Période de carence Une période de carence est imposée par la loi entre deux contrats sur un même poste. Ce délai dépend de la durée du contrat initial. Cependant, certaines circonstances y font exception : si le salarié remplacé est de nouveau absent ou si le salarié remplaçant opte pour une rupture anticipée de son contrat. Les emplois…
Opter pour le bon contrat cet été