L’assemblée générale des anciens agriculteurs s’est penchée sur les différentes actions menées au cours de l’année, centrées sur la défense d’une retraite décente. Dans le département du Finistère, 23 % des retraités agricoles perçoivent moins de 700 € par mois pour une carrière longue, 38 % ont entre 700 et 900 €, 19,6 % bénéficient d’une pension comprise entre 900 et 1 000 €. « On n’a pas le droit de manquer de respect aux anciens agriculteurs, car vous êtes porteurs de mémoire et de savoir-faire », indique Paul Schiellein, membre titulaire à la SNAE (Syndicat national des anciens exploitants), qui intervenait lors de l’assemblée générale des Anciens Exploitants, à Saint-Pol-de-Léon. Le responsable déplore qu’il n’y a « pas ou peu d’augmentation des retraites, les petites augmentations représentent le prix d’une baguette de pain ». Si les parlementaires français reconnaissent ces faibles retraites, ils mettent en cause les faibles cotisations des agriculteurs durant leur carrière. « Mais ces faibles cotisations sont le fait de faibles revenus », explique Paul Schiellein. C’est pour cela qu’une motion exigeant 85 % du Smic a été demandée par le syndicat. Travailler ensemble Jean Tromeur, président de la section des anciens du Finistère, a rappelé la multiplication des rencontres auprès de sénateurs et députés. « Nous avons également participé le 18 septembre dernier à des ateliers de travail regroupant tous les régimes, en présence de Jean-Paul Delevoye ». Cette journée, qualifiée de très constructive par le président, a permis de rappeler au Haut-commissaire à la réforme des retraites le faible niveau de ces retraites. Le président finistérien demande que les retraites soient « indexées sur l’inflation 0». Une augmentation de la pension de retraite de 0,3 % avec une inflation de 1,8 % se traduit par « une perte de pouvoir d’achat de 1,5 %. De même, la valorisation devrait se…
Pour une retraite décente