En changeant ses pipettes, David Cellier; aviculteur à Saint-Saturnin-du-Limet (53), fait un 1er pas dans l’amélioration de ses taux de pododermatites qui sont à moins de 25 % malgré un sol en terre battue et une litière en paille broyée. Les autres investissements se feront petit à petit. « Pendant des années, j’ai élevé des poulets pour le marché export en souche JV et les pododermatites étaient un terme qui m’était totalement étranger malgré des densités à 28 poulets par m2. Quand je suis passé en poulet lourd avec la souche Ross 308 et une densité de 21 par m2, je pensais connaître le poulet et finalement j’ai découvert des animaux plus capricieux et plus durs à démarrer », explique David Cellier, aviculteur à Saint-Saturnin-du-Limet (53). L’éleveur a eu des soucis de mortalité sur ses 2 premiers lots. Après autopsies, il s’est avéré que la cause était la déshydratation, avec des poulets qui ne trouvaient pas d’eau en quantité suffisante. Il y avait une pipette multidirectionnelle sur trois et les poulets se dirigeaient en priorité sur celle-là ce qui créait de la compétition et des animaux déshydratés. [caption id= »attachment_40647″ align= »aligncenter » width= »720″] De gauche à droite : Benoît Gendreau, responsable technique Lubing, David Cellier, aviculteur[/caption] Ne pas dépasser 20 à 30 ml/min au démarrage David Cellier a tout d’abord passé un de ses poulaillers avec la totalité des pipettes en multidirectionnelles. Les résultats étaient meilleurs avec moins de mortalité et une consommation d’eau régulière sur toute la longueur de la ligne d’eau. « J’ai ensuite démarré le travail sur les pododermatites en retournant ma litière de paille broyée à la main sous les pipettes à 7-14 et 21 jours. J’ai aussi suivi les préconisations de Lubing qui sont de ne pas dépasser un débit de 20 à 30 ml/minute du démarrage jusqu’à 7…
Un passage en pipettes bas débit multidirectionnelles