Semée au 31 octobre, la parcelle de Serge Donval, à Ploudiry (29), a été implantée soit directement, soit après un léger travail du sol. Le point sur les deux modalités à ce jour. Le stade gonflement a été atteint à la mi-mai sur la culture de blé de Serge Donval, agriculteur installé à Ploudiry. Semée au 31 octobre, cette parcelle avait fait l’objet d’une démonstration de deux techniques d’implantation de culture, soit en TCS, soit en semis direct. Cécile Goupille, conseillère à la Chambre régionale d’agriculture, observe que « les stades sont similaires dans les deux modalités. Il n’y a pas de maladies sur les F1 ni les F2, les F3 sont très peu touchées ». Ces parcelles saines ont été protégées par un traitement fongicide appliqué au 20 avril, puis au 13 mai. Une troisième pulvérisation est programmée. Un seul désherbage Les pousses d’adventices ont été maîtrisées par un seul passage de désherbant. Si d’un premier abord la modalité semée en TCS semble plus homogène, l’irrégularité du semis direct est liée à des caractéristiques de terrain. « Ce sont des endroits de la parcelle plus humides, ou ayant accueilli auparavant des anciens talus », rassure la conseillère. La qualité de semis a aussi son importance, « un tapis trop épais de résidus limite les levées. Un bon roulage donne de bons résultats pour éviter l’installation de limaces, et pour un contact sol/graine optimum ». Les semis, quelle que soit la technique utilisée, ont donné des implantations de qualité. Les comptages de Louis Le Roux, conseiller à la Chambre régionale d’agriculture, estimait au 10 décembre dernier la densité de 258 plants /m2 pour la partie semis direct, et de 256 plants/m2 pour la zone en techniques simplifiées. Les étourneaux ont marqué par endroits leur passage sur le champ, laissant de la place…
Une culture saine quel que soit le mode d’implantation