Jean-Michel Gouez apprécie les services de Partag’Emploi, et laisse une place importante au respect du salarié pour une bonne entente au sein de la ferme. Le groupement d’employeurs a tenu son assemblée générale la semaine dernière. Faire appel à un service de remplacement a de nombreux avantages pour l’agriculteur. Soulagement lors de pics de travail, œil neuf sur l’exploitation, ou même « pour garder en état son outil de travail. C’est une façon de prendre du recul », estime Jean-Michel Gouez, producteur de lait de Milizac-Guipronvel. Cet agriculteur a participé pendant 15 années à un groupement d’employeurs, il s’est depuis tourné vers les services proposés par Partag’Emploi. Pour autant, pas question de laisser le salarié dans le flou, « c’est aussi à l’employeur de s’adapter à son salarié », rappelle le producteur, pour qui « savoir être employeur, c’est aussi respecter son salarié ». Faire les travaux pénibles à deux Chaque semaine, deux salariés viennent épauler le producteur dans les différentes tâches. « Ils font tous les travaux, les choses les moins intéressantes sont faites à deux, il ne faut surtout pas leur laisser que les corvées », estime le Finistérien, qui aime partager aussi les idées avec ces aides hebdomadaires. « Les salariés sont expérimentés, ce peut être l’occasion pour moi de changer mes méthodes de travail ». Le côté administratif est aussi un point fort du service, « c’est beaucoup plus simple pour l’émission des salaires. Partag’Emploi s’occupe de tout ». À l’occasion des 10 ans de Partag’Emploi et pour son assemblée générale, le groupement a montré que l’aventure se poursuit, aux côtés d’une centaine d’exploitations adhérentes engagées au travers de 36 îlots répartis de façon homogène sur le département….
10 ans d’emploi partagé