Dorénavant, le risque « inhibiteur » en élevage caprin pourra être couvert par une assurance, annoncent Groupama et la Fnec (producteurs caprins, FNSEA), dans un communiqué du 22 mai. Pour la somme de 80 € par an, une garantie est apportée en cas de test « inhibiteur » positif sur le lait (présence d’antibiotiques notamment) lors de sa collecte. La garantie couvrira la responsabilité de l’éleveur pour la prise en charge de la valeur de la citerne « contaminée », les frais de collecte et de réacheminement en vue de la destruction du lait contaminé et l’immobilisation de la citerne. « Jusque-là, la laiterie pouvait se retourner contre l’éleveur et les coûts montaient à plusieurs milliers d’euros », explique la Fnec, qui précise qu’il n’y a pas plus d’une dizaine de cas par an. Les conditions d’indemnisation de cette nouvelle assurance prévoient une prise en charge annuelle unique et une franchise fixe de 700 €. « Ce dispositif existe déjà pour la filière lait de vache. Il est financé par l’interprofession et la franchise est de 300 € », détaille la Fnec.
Caprin : Une assurance contre le risque « inhibiteur »