Sous-traiter la partie livraison est un moyen pour gagner du temps : temps désormais imparti à la production, à la prospection… Il n’existe jusqu’à présent pas de systèmes logistiques en circuit court permettant d’acheminer de la marchandise en petites quantités au client final. Alors chacun recherche de son côté sa solution en sous-estimant bien souvent le coût d’un achat d’un véhicule, les temps de livraison, de vente et de présence sur les marchés de proximité… réduisant la rentabilité des ateliers et la réactivité des producteurs en tant que chef d’exploitation. Du transport à la préparation de commande « Je n’ai jamais investi dans un véhicule frigorifique que je n’arriverai pas à amortir. Aussi, lors de la création de mon activité de glaces en 2013, j’ai élaboré des recettes permettant une longue Date de durabilité minimale (DDM), avec des études de vieillissement, n’obligeant pas à vendre rapidement la production », rapporte David Duguépéroux, producteur de crème glacée à Gahard (35). Contrepartie : il faut gérer un stock. Les premières livraisons ont été assurées avec un jeu d’une dizaine de bacs isothermes. Mais face à des demandes plus conséquentes en restauration collective, il a réfléchi il y a deux ans à déléguer le stockage et le transport, « avec une facturation à la palette et à la journée et non pas au mètre carré pour mes volumes… » Depuis un mois, la prestation s’étoffe avec un service de « picking » : son transporteur frigorifique assure la préparation des commandes que lui transmet le producteur. Il affirme : « Avec une activité en progression, on a ainsi pu multiplier la production pour le même temps de travail, sans embaucher dans un premier temps. » Des solutions collectives Mais pour des volumes moins conséquents, la solution peut être aussi collective. À l’image de la proposition de la…
Circuit court : Déléguer la livraison