Vétusté des équipements (défaillance d’une vanne, d’une canalisation, etc.), erreurs humaines lors de transfert de lisier (pompes déclenchées par erreur, oubli d’arrêter un transfert, défaut de surveillance…), absence de barrière en cas de fuite entre le lisier et le cours d’eau… Les causes sont diverses et variées. Mais l’Administration se penche sur ce dossier jugeant ces accidents trop fréquents : 23 cas de pollutions accidentelles de lisier de porcs ou bovins ont été enregistrés depuis le début de l’année 2018 dans le Finistère. Pour le producteur, en cas de pollution des eaux, le délit est passible de 2 ans maximum d’emprisonnement et 75 000 € d’amende. Sans compter le stress du fait de la pression médiatique, du regard des habitants…
Pour éviter de se retrouver dans cette situation, des solutions existent. « La première sécurité reste la vigilance de l’éleveur et des salariés, essentielle pour limiter les incidents lors du transfert de lisier, opération la plus à risque. Bien protéger ses réseaux d’eaux pluviales et de drainage et entretenir régulièrement les dispositifs de sécurité (poires de niveaux, temporisation des pompes de transfert…). Et mettre en place une double vanne pour les transferts d’une grande fosse vers une petite », rappellent l’UGPVB et la Chambre d’agriculture.
Effluent : Trop de fuites accidentelles