La Cuma de Minez Du, à Glomel, fête ses 30 ans. Au cours du temps, elle s’est spécialisée dans la fauche de l’herbe. Un regard sur le groupe dédié aux adhérents de la Cuma sur l’application Whatsapp et le rendez-vous est pris avec les chauffeurs sur une parcelle en cours de fauche parmi les 50 ha à faucher en ce vendredi 31 mai… À l’aube de ses 30 printemps, la Cuma Minez Du ne fait pas son âge. À l’image de l’utilisation de ces nouveaux outils de communication, elle s’adapte et innove sans arrêt, pour répondre aux demandes de sa trentaine d’adhérents. Du matériel rapide, diversifié et fiable Sa spécialité ? C’est avant tout l’herbe. 2 000 ha de fauche, auxquels on peut ajouter 200 ha ensilés avec le matériel de la Cuma de Langonnet. Elle s’était destinée au démarrage vers les travaux du sol, pour répondre au besoin de main-d’œuvre d’une dizaine d’agriculteurs, majoritairement seuls sur leur exploitation. Mais petit à petit, l’herbe s’est développée. Et la fauche s’est imposée comme nouveau service dans les années 2000, avec une première faucheuse conditionneuse d’occasion achetée pour 100 ha. « Ce service a répondu à ce manque de main-d’œuvre : l’agriculteur peut faner pendant que la Cuma fauche », insiste Michel Leboulch, trésorier de la Cuma depuis sa création. Un fait toujours d’actualité. « Et sans investissement matériel, ni temps de travail, tous ces chantiers — hors fanage — délégués à la Cuma me reviennent à 200 €/ha », témoigne l’éleveur laitier, avec 73 ha d’herbe sur ses 97 ha de SAU. Avec des exploitations en conversion bio, et une surface d’herbe toujours en augmentation, c’est un groupe de fauche de 6 mètres avec conditionneur qui est arrivé il y a 15 ans. « Elle commence certainement sa dernière saison de fauche et…
Faner pendant que la Cuma fauche