Chaque élément de la bineuse Carré peut se relever en bout de champ grâce à la coupure de tronçon. L’outil pourra être par la suite équipé de fertiliseurs pour booster le maïs.
Les binages des cultures vont démarrer dès que des conditions météorologiques sèches seront obtenues dans la région de Bannalec (29). Chez Gaëtan Hemery, jeune agriculteur de cette commune, des essais concluants ont été menés avec une bineuse modèle Econet de chez Carré. Dans une parcelle semée avec un semoir guidé par GPS, le tracteur reconnaît dès son entrée dans le champ la parcelle. Une fois la bineuse posée au sol, chaque élément équipé de dent de binage peut se relever indépendamment des autres à l’aide de vérins en cas de recouvrement, comme une coupure de tronçon d’un pulvérisateur.
[caption id= »attachment_41281″ align= »aligncenter » width= »720″] Gaëtan Hemery (à droite, en compagnie de Kevin Rivoal, salarié
de l’ETA Hemery) apprécie la précision de la bineuse. Le guidage GPS permet de ne pas abîmer les plants de maïs.[/caption]
Caméra et palpeurs
Cette bineuse 8 rangs se repositionne instantanément sur le rang grâce à une caméra qui détecte les lignes de culture. Une fois la plante plus développée, ce sont des palpeurs qui viendront jouer ce rôle de correction de l’outil. « Nous renseignons dans le boîtier la hauteur moyenne des plants, la distance interrang. La largeur de la plante est mesurée, en prenant comme repère la longueur d’une demi-feuille. Enfin, la hauteur et l’inclinaison de la caméra sont indiquées, pour un bon quadrillage », explique le Finistérien.
[caption id= »attachment_41282″ align= »aligncenter » width= »720″] Une fois
la culture développée,
les palpeurs entreront en action à la place de la caméra.[/caption]
L’outil de binage est équipé de cache-plants. « Ils seront ensuite levés pour réaliser un buttage ». Sur les cultures semées à la fin avril, Gaëtan Hemery a réalisé un premier désherbage en pré-levée. Mais ce désherbage sitôt le semis réalisé lui fait craindre « des problèmes de phytotoxicité. Parfois, les plantules ont du mal à émerger ». La solution mécanique est alors de plus en plus envisagée et appréciée chez ce producteur.