Seize utilisateurs et douze fournisseurs de la restauration collective se sont engagés en signant une charte qui vise à introduire de plus en plus de bio dans les assiettes. 20 % de produits bio, en valeur, dans les assiettes de la restauration collective, dès 2022. C’est l’un des objectifs de la loi Égalim, adoptée en 2018. Beaucoup de collectivités sont déjà engagées sur l’approvisionnement local et/ou bio. La ville de Lorient fait figure de précurseur. Son engagement date de la crise de la vache folle. En 2018, elle a acheté pour 242 000 € de produits bio, pour 4 000 repas élaborés chaque jour dans sa cuisine centrale. Elle met un point d’honneur à s’approvisionner en local. « Il n’y a que 7 % de nos achats de produits bio et conventionnels (au premier semestre 2018) qui ne sont pas réalisés dans des entreprises bretonnes (le produit peut néanmoins provenir d’ailleurs) », indique Christophe Bouillaux, directeur de la restauration. Près de la moitié des achats sont réalisés en Morbihan. 63 % des produits proviennent actuellement de filières de qualité (labels, Bleu-Blanc-Cœur, poissons frais…) et 34 % sont des produits bio. Moins de protéines animales La commune de Lauzach a également signé la charte « Il fait bio dans mon assiette ». Elle travaille avec la cuisine centrale de Questembert, en liaison chaude. La centaine de repas servis quotidiennement à la cantine scolaire contient près de 30 % de produits d’origine biologique. « Nous maîtrisons le coût des repas », assure Patrice Le Penhuizic, maire et producteur de lait. « Nous utilisons un peu moins de protéines animales. Nous voulons développer l’approvisionnement en local de protéagineux. C’est un secteur d’avenir pour les agriculteurs ». Cette démarche de progrès a été permise, selon lui, grâce au travail réalisé en amont avec Manger bio 56…
La charte régionale « Il fait Bio dans mon assiette » séduit