La Chine perd un de ses principaux fournisseurs de viande

 - Illustration La Chine perd un de ses principaux fournisseurs de viande

Alors que le Brésil a suspendu temporairement ses exportations vers la Chine après la découverte d’un cas d’ESB « atypique » le 31 mai, la FNB (éleveurs de bovins viande) a appelé les entreprises de l’aval à «saisir, dans les plus brefs délais, cette opportunité». Dans un communiqué du 4 juin, la fédération exhorte les industriels à « exporter, très vite, des volumes significatifs de viandes bovines françaises vers la Chine ». Après 17 ans d’embargo lié à la maladie de la vache folle, le marché chinois a été rouvert à la France par un accord le 25 juin 2018. Cinq entreprises françaises disposent d’un agrément leur permettant d’exporter en Chine, rappelle la FNB : SVA Jean Rozé, Sicarev, Elivia, Puigrenier et Bigard. En un an, seulement six tonnes de viandes bovines françaises ont été expédiées vers l’Empire du milieu, déplore la FNB. « Cette absence de volumes exportés vers la Chine est due selon un des industriels par l’omni-présence de la concurrence brésilienne », relaie-t-elle. Avec la suspension des expéditions du Brésil, —qui avaient augmenté de 16 % au premier trimestre 2019 (par rapport à 2018),— les industriels français « n’ont plus aucune excuse », affirme la FNB.


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