La fertilité et la prolificité s’améliorent avec des brebis en bon état en début de mise à la reproduction. L’état corporel des brebis joue un rôle majeur sur le taux de fertilité. Une étude conduite sur le site expérimental du Mourier (87) sur 15 ans avec 3 321 moutons vendéens a démontré qu’à partir d’une notation d’état corporel (NEC) de 2, la fertilité est correcte. Mais en plus de la NEC en début de lutte, il faut aussi prendre en compte la variation de la NEC sur cette phase. Des brebis en reprise d’état Une brebis maigre en début de lutte mais en reprise d’état sera aussi fertile qu’une brebis en bon état. La brebis doit maintenir son état, voire être en prise de poids durant la phase de mise à la reproduction pour assurer une bonne fertilité et prolificité. On retrouve les mêmes tendances avec la prolificité. « D’après une étude menée au Ciirpo, des brebis avec une bonne note d’état corporel (supérieure ou égale à 3) à la mise à la lutte maintiennent leur prolificité à 1,9 alors que des femelles qui maigrissent affichent un nombre d’agneaux nés inférieur de 20 % », note Laurence Sagot, de l’Institut de l’élevage, lors de la journée régionale ovine en janvier dernier, axée cette année sur la reproduction. L’effet sera d’autant plus marqué que les brebis seront maigres au début de la phase de lutte. D’autres facteurs interviendront aussi : « Les brebis fécondées sur le 1er cycle seront aussi plus prolifiques que celles de fin de lot. » Fertilité rime avec rigueur Un troupeau fertile sous-entend que les brebis vides sont réformées. « Avec une gestion stricte du troupeau, on peut obtenir des taux de fertilité supérieurs à 95 %. Sans suivi rigoureux, on perd 5 % de fertilité par an », insiste Laurence…
Les brebis en bon état à la lutte sont plus prolifiques