Pour réduire les intrants et intensifier la production sur leurs surfaces, les associés du Gaec de la Ruelle ont recours au semis direct et aux associations colza / trèfles et féverole / blé.
Pour préserver davantage l’environnement et la biodiversité sur l’exploitation, le Gaec de la Ruelle a évolué vers des techniques culturales simplifiées. « Depuis 4 – 5 ans, nous semons le maïs en strip-till. Le semoir est équipé pour un apport localisé sur le rang d’engrais liquide, d’anti-limace si besoin, de zinc ou d’oligo-éléments et de désherbage de prélevée », explique Jean-Michel Massue, un des 4 associés.
Des fourrages en plus
Depuis 5 – 6 ans, les agriculteurs cultivent le colza en association avec du trèfle dans l’objectif de gagner en autonomie et de couvrir le sol. « Le mélange de 2,5 kg de colza + 8 kg de TV + 2 kg de TB est semé à l’Easy Drill 2 trémies. Après la moisson du colza en juillet, les pailles sont soit broyées, soit récoltées. Le trèfle retrouve la lumière et est fauché en octobre (2 à 3 t MS). »
Nouveauté cette année, les éleveurs testent l’association féverole – blé pour diminuer la pression maladies, sur 11 ha (170 kg de féverole + 80 kg de blé ont été semés). « Pour le moment, les féveroles sont très belles. » Une partie de la récolte sera triée à façon sur la ferme (semence de féverole utilisée pour le méteil sur l’exploitation – blé vendu). « Le mélange aplati peut être utilisé pour l’alimentation des animaux. » Pour la première année également, le Gaec de la Ruelle va produire de l’épeautre pour davantage d’autonomie alimentaire en veaux et taurillons. « Sa rusticité permet de réduire l’emploi de fongicides. » Ferme de référence Bayer, l’exploitation dispose d’une barre d’effarouchement, de ruches connectées et d’un piège lumineux à pyrale permettant de réduire les traitements systématiques.
Repères : 300 ha de SAU, 67 ha de dérobées ensilées, 140 VL, 180 places taurillons.