Avant l’assemblée générale du 18 juin, les dirigeants de GDS Bretagne balaient son actualité. « 2018 a été très intense pour nous : à la fois beaucoup d’activité et la nécessité de travailler avec un budget provenant spécifiquement des cotisations des éleveurs », démarre Jean-François Tréguer, président de GDS Bretagne. Il y a 5 ans, les aides des Départements représentaient 1,6 million d’euros. « C’est zéro, aujourd’hui. Nous sommes plus pauvres, mais plus libres… », ironise le Finistérien. Pour retrouver un équilibre économique et financier, l’association se concentre donc sur la maîtrise des charges. « Ce qui n’est pas toujours simple car les adhérents sont de plus en plus demandeurs sur le terrain. » Cap sur la biosécurité Malgré ces embûches structurelles, GDS Bretagne regarde vers l’avenir. « En 2019, nous insistons sur la biosécurité en bovin à travers nos réunions techniques, une formation et un audit en ferme avec un conseiller dédié. Les secteurs avicole et porcin sont en avance… À nous de faire entrer cette notion dans les esprits et pratiques des éleveurs laitiers et allaitants », explique le trésorier Thierry Le Druillennec. Remise en cause face à IBR et paratuberculose Par ailleurs, Jean-François Tréguer a abordé deux maladies qui font l’actualité. « Nous répétons souvent que le sanitaire est une remise en cause permanente… Ces derniers mois, 5 cas d’IBR détectés en Bretagne le rappellent. Cela nous pousse à faire évoluer notre approche pour améliorer notre certification IBR. » La toute proche Normandie a vu, elle, la tuberculose réapparaître. « Personne n’est à l’abri de voir émerger à nouveau une maladie mise au placard. » Et Thierry Le Druillennec de poursuivre : « Pire, la vigilance a toujours tendance à baisser quand il n’y a plus de problème, d’éléments concrets pour motiver les efforts. » Enfin, depuis…
Sanitaire, un combat sans relâche