Retour sur le détail des mesures et relevés qui seront réalisés par les évaluateurs sur le terrain. Plus d’une centaine d’audits bien- être animal ont été réalisés en test. En concertation avec les spécialistes de l’Institut de l’élevage, l’équipe du Cniel a pu ainsi mesurer la cohérence du dispositif basé sur des indicateurs « issus de démarches scientifiques, parlant à tous les systèmes de production et à tous les maillons de la filière ». Si, pour les responsables, la grande majorité des élevages français est structurellement « dans les clous », cette évaluation technique permet de formuler des rappels sur des fondamentaux qui ont un impact sur les performances et la rentabilité des ateliers. « Un animal qui vit bien, en bonne santé et en bonnes conditions, est plus productif », rappelle Daniel Perrin, éleveur siégeant au Cniel et à la FNPL. Pour les observateurs, le bien-être animal, c’est « gagnant – gagnant » en termes d’approches sociétale et technico-économique : l’objectif étant de renforcer à la fois l’acceptabilité et la compétitivité des élevages. Places à l’auge et état corporel Dans la pratique, les indicateurs considèrent l’état et l’activité des vaches, leur environnement et les pratiques des éleveurs. « Par exemple, puisqu’un animal ne doit pas souffrir de la faim et de la soif, l’évaluateur relèvera le nombre de places à l’auge afin d’appréhender la satisfaction des besoins des vaches, s’intéressera à l’état corporel en évaluant l’état d’engraissement du quart arrière de l’animal et notera la disponibilité des équipements d’abreuvement en fonction de la taille du troupeau. Est-ce suffisant, insuffisant ou vraiment insuffisant… », détaille Nadine Ballot, du Cniel. Nathalie Carmès, productrice de lait à Louargat (22), rebondit sur l’intérêt de revenir sur ces notions qui paraissent évidentes de prime abord. « Avec des troupeaux qui ont grandi, on n’a pas…

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