60 % des adhérents du groupement Elvilap ont été touchés par la VHD. Les vétérinaires lancent un plan de lutte avec des enquêtes déployées sur le terrain. « Nous devons assurer notre pérennité en nous adaptant pour répondre au mieux aux attentes sociétales », lance Frédéric Blot, président d’Elvilap, lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée le 12 juin à Saint-Didier (35). Elvilap totalise 72 adhérents venant des groupements Celtalliance et de Syprolap. La taille moyenne d’élevage est de 725 lapines et 53 % des éleveurs sont spécialisés dans l’élevage de lapins. Une gestion sanitaire durable L’année 2018 a été particulièrement compliquée pour les éleveurs, 60 % des adhérents du groupement ont été touchés par la VHD (maladie hémorragique virale du lapin). « Nous lançons un plan de lutte contre la VHD grâce à des fonds FMSE (fond national agricole de mutualisation sanitaire et environnemental). Nous démarrons des enquêtes terrain avec l’Anses de cas témoins, de suivi de décontamination et une étude sur la décontamination des effluents d’élevage afin de baisser la pression VHD », explique Laurence Nouvel, vétérinaire. Au cours de l’année à venir, les travaux sur le rendement vont être poursuivis. Le bien-être animal ne sera pas oublié avec des audits de visitabilité et de biosécurité. Une réflexion est en cours pour déployer sur le terrain l’application Ebene permettant de mesurer simplement et efficacement le bien-être animal. « Nous avons aussi la volonté d’avancer et d’étudier des modes d’élevage différents. » Le groupement est engagé dans une gestion sanitaire durable avec l’objectif de réduire l’utilisation des antibiotiques de façon pérenne. « Les piliers pour y arriver sont l’alimentation, la biosécurité, l’antibiothérapie raisonnée et les solutions alternatives. Il y a une très grosse demande sociétale sur la démédication, tout le monde doit travailler sur le sujet », insiste Sébastien Lopez, vétérinaire. …

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