Une rencontre organisée fin juin sur le Gaec Nourry à Romazy (35) a permis des échanges autour de la sécurisation fourragère, via les dérobées après céréales notamment. Pour nourrir leur cheptel (135 UGB dont 85 vaches laitières), Jean-François et Catherine Nourry misent d’abord sur le pâturage qui se prolonge tard sur l’arrière-saison (quelques heures par jour). « Cette année, les vaches sont sorties jusqu’à mi-janvier », ont souligné les agriculteurs lors d’une rencontre sur leur élevage, organisée par le syndicat mixte du Sage Couesnon et ses différents partenaires (Adage 35, Chambre d’agriculture, Trame). Se tenant sur le bassin versant du Couesnon, cette action était axée sur les dérobées et la transition vers plus d’herbe. Des « bonus » fourragers Jean-François et Catherine Nourry implantent des dérobées qui constituent un « bonus » dans leur système fourrager. Sur les terres plus éloignées, vont se succéder du maïs, du blé, du triticale, puis une dérobée à base d’avoine, de vesce et de trèfle est positionnée avant le retour du maïs. « Les génisses le pâturent souvent ou il est remis en terre. Une fois, nous l’avons enrubanné. » Sur les parcelles plus proches, un RGI – trèfle incarnat est cultivé entre deux maïs, éventuellement pâturé à l’automne et enrubanné tôt au printemps. Sur 2018, l’assolement comprend 64 ha d’herbe, 23 ha de maïs et 23 ha de céréales. Les éleveurs sont en 3e année de MAEC SPE 55/28 évolution. Sur 110 ha de SAU, 60 ha sont accessibles. « J’ai toujours souhaité avoir beaucoup d’herbe pour des raisons économiques. C’est aussi un plus sur la santé des vaches : nous n’utilisons quasiment plus d’antibiotiques… » Sur l’élevage, le coût alimentaire est de 67 €/1 000 L (contre 93 € en moyenne de groupe – source Cerfrance) et les frais vétérinaires, de 39…

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