Le projet de décret avec des distances de non-traitement vis-à-vis des riverains et la prévenance en amont fâche la FDSEA et JA 35. Ils ont invité les parlementaires sur une exploitation. « Nous avons 4 km linéaires sur notre exploitation entourant des parcelles avec des maisons d’habitations. Si nous devons respecter des distances plus importantes avec ce voisinage, cela va impacter fortement nos résultats sur les cultures », constatent Thomas et Philippe Rossignol, deux des quatre associés du Gaec de Montigné, basé à Brécé. Vendredi 12 juillet, la FDSEA et les JA 35 avaient invité les parlementaires d’Ille-et-Vilaine sur l’exploitation qui produit du lait et du porc sur 138 ha de SAU, pour exprimer leurs inquiétudes par rapport au projet de décret en cours de consultation concernant les phytosanitaires. Plus de 2 % de la SAU pourrait être impactée Des mesures à caractère obligatoire pourraient être intégrées dans les « chartes – riverains » : zones de non- traitement à 3 ou 10 m d’une parcelle bâtie, information des riverains 12 heures avant traitement et calendrier de traitement à établir. Des calculs réalisés par la FRSEA montrent que plus de 2 % de la SAU pourrait être concernée par une zone de non-traitement à 10 m. « Nous avons déjà mis en place des bandes enherbées en bordure des cours d’eau classés. S’il faut maintenant en ajouter au bord des parcelles bâties, on va au clash », expriment les représentants des syndicats précisant que « l’habitat est diffus en Bretagne ». Ils précisent que des mesures de protection existent déjà pour les lieux sensibles comme les écoles. Difficile de prévenir longtemps à l’avance Les agriculteurs soulignent ensuite qu’il est impossible de prévenir d’un traitement longtemps à l’avance, « ce dernier étant décidé au dernier moment pour son efficience maximum avec…
Inquiétude par rapport aux zones de non-traitement