Défendre les prix par la régulation et la préférence communautaire reste l’objectif premier de la Coordination rurale qui, suite aux élections, veut peser dans les débats politiques. Avec plus de 29 % des voix obtenues aux dernières élections à la Chambre d’agriculture, la Coordination rurale d’Ille-et-Vilaine (CR 35) souhaite faire passer ses idées dans les décisions politiques agricoles. « Nous avons une responsabilité. Nous devons dépasser les différences entre syndicats pour défendre la valeur de notre métier », a déclaré Joseph Martin, président, lors de l’assemblée générale du syndicat le 26 juin à Saint-Grégoire. « Dans certains cantons sur le département en relation avec notre implantation, nous avons atteint 47 % des voix. C’est un motif d’espoir pour nous développer », a-t-il ajouté. Les producteurs présents ont réaffirmé leur volonté de défendre les prix par la régulation à l’échelle européenne et la préférence communautaire. « Il faut supprimer les importations de produits alimentaires ne respectant pas nos règles fiscales, sociales et environnementales. » Les adhérents de la CR 35 sont aussi revenus sur le maintien par Daniel Cueff, le maire de Langouët, de l’arrêté municipal interdisant l’utilisation de produits phytopharmaceutiques à une distance inférieure à 150 mètres de toute parcelle ayant un bâtiment. Début juin, la préfète lui a demandé de retirer son arrêté, sans quoi une procédure va devoir être lancée devant le tribunal administratif. « La question va être de savoir si cet arrêté est légal ou non », souligne Paul Rapion, directeur adjoint de la DDTM 35 (direction départementale des territoires et de la mer). Le maire est soutenu par de nombreux citoyens et professionnels. « Des gens sur la parcelle dès qu’on sort le pulvé… » « Dans le secteur de Langouët, quand on sort le pulvérisateur, il y a à chaque fois une dizaine de personnes sur…
La Coordination rurale regarde l’avenir