En fonctionnement depuis février 2018, l’unité de méthanisation du Gaec la Boffetière est alimenté par des couverts végétaux très méthanogènes, à base de tournesol, moha et nyger. À Cintré (35), la récolte imminente des orges du Gaec la Boffetière laissera la place aux semis de couverts végétaux. Si de bonnes conditions sont réunies à la moisson, Denis Lemarchand, un des associés de cette exploitation, s’apprête à semer un mélange de plantes destinées à être récoltées pour alimenter l’unité de méthanisation d’une puissance de 160 kW. « Nous sèmeront un mélange de moha, nyger et tournesol sur une ligne, pour une récolte à la mi-octobre. L’autre ligne sera implantée en ray-grass d’Italie, pour couvrir le sol après cette récolte automnale ». Ce mélange nommé Methanicouv est apprécié par l’éleveur car une fois semé, aucune intervention n’est à prévoir. Le pouvoir méthanogène des graines de tournesol Le mélange de 3 espèces est ensilé quand les grains de tournesol sont au stade pâteux. « Il est à ce moment là très méthanogène ». Si la grande plante héliotrope monte, le nyger et le moha couvrent plus le sol, étouffant les adventices. 3 tonnes de couverts végétaux sont intégrées dans la trémie alimentant la méthanisation tous les jours, complémenté par du lisier de bovin, du fumier, du marc de pomme, un peu de maïs. Le silo d’ensilage de couverts est réalisé avec la même rigueur qu’un maïs ensilage. « Il faut raisonner comme quand on nourrit sa vache », illustre l’éleveur. Le front d’attaque avance alors rapidement pour éviter les fermentations et les pertes de gaz. [caption id= »attachment_41718″ align= »aligncenter » width= »720″] Denis Lemarchand dans une parcelle de moha, nyger et tournesol.[/caption] Le seigle hybride tient debout Autre espèce utilisée en couvert : du seigle hybride ou fourrager intégré dans un méteil. Cette céréale est implantée…

---